MON UNIVERS

À travers nature, liberté et spiritualité, les créations Au Grès des Bois sont réalisées à la main dans mon atelier. Je tire mon énergie de ce lieu en respectant les techniques ancestrales de l'enfumage.

Mon inspiration - Entre passion et énergie

Rien n'est plus beau que la Nature pour trouver l'inspiration à la création. Elle est source de toutes espèces, et nous émerveille dans cette perfection de l'imperfection.

Il faut vivre au travers les saisons pour comprendre et apprécier chacune d'entre elles. Savourer le moment venu, et lâcher prise quand les choses ne sont plus. C'est un rythme vivant qui nous rappelle le respect.

Ce tout permet un équilibre des choses, entre la lumière et l'ombre, entre le féminin et le masculin. L'équilibre de la vie. C'est là que nous pouvons nous identifier, soit dans notre globalité, soit sur une période donnée.

L'énergie que j'ai trouvée dans la création avec la terre, est les 4 éléments : la terre, le feu, l'air et l'eau. Tout se complète, s'équilibre, et s'oppose. C'est un tout.

Mon atelier - Un lieu propice à la création

J'ai la chance d'avoir pu créer mon atelier dans une pièce accolée à ma maison. Mais ce n'est pas seulement une pièce. C'est une bulle de bien-être, lumineuse à souhait grâce à ses grandes baies vitrées. La vue donne sur les champs et les bois, ce qui est propice à la création.

Et grâce à cette richesse de vie, de lumière, je cherche à éveiller la beauté des couleurs à travers mes créations. En développant les effets, et en acceptant le lâcher-prise de la finalité, la magie opère.

Chaque étape de la création de la terre, permet de redécouvrir les pièces. Elles accroissent à chaque passage dans mes mains jusqu'au moment où quelqu'un adopte l'une d'entre elles, et là elles prennent tout leur sens.

Mon savoir-faire - Le travail des matières et leur évolution

Le travail de la terre

J'utilise principalement du grès pour mes créations en terre : grès chamotté, parfois lisse, grès blanc ou bien rouge. Pour travailler la terre, différentes techniques : modelage, estampage , sculpture, gravure. Toutes les pièces sont uniques, et portent en elles leur authenticité.

Le séchage

L'eau a permis le travail de la terre. Mais avant la première cuisson, c'est-à-dire le biscuitage, elle doit s'évaporer en totalité de la création. Ce temps là est important, et nécessite une manipulation minutieuse car le terre devient extrêmement friable.

Le biscuitage

Instant passif pour moi, mais pas négligeable. Empilées dans le four de l'atelier, les pièces vont cuire environs 6h jusqu'à 980C°. Mais celui-ci ne pourra être ouvert avant 24h après la mise en route afin de ne pas provoquer de choc thermique aux résistances.

L'émaillage

L'émail que j'utilise est un mélange de poudre et d'eau. Chaque émail possède une couleur qui peux varier suivant bcp de paramètres : couches, forme de l'objet, position dans le four, etc... Je pose l'émail à l'aide d'un pinceau, et c'est au goutte à goutte que les couleurs sont posées car cette matière est pâteuse et l'eau quelle possède s'évapore très vite, contrairement à la peinture. J'utilise différents pinceaux : un peu large au très fin pour la minutie des créations.

La cuisson

Cuisson rapide dites "Raku" : monter des pièces émaillées en 30 minutes à 1000 C°. Dès cette température atteinte, ouverture du four et sortie des créations afin de provoquer un choc thermique avec l'air.

Cuisson à haute température : Cuisson dans le four à poterie pendant 7h pour monter à 1280 C°. Ouverture du four 24h après le démarrage.

L'enfumage

Je vais poser les pièces incandescentes dans un récipient de sciure afin que le feu reprenne. Je bouche cette casserole avec l'aide d'un couvercle, le feu s'éteignant c'est le dioxyde de carbone qui va travailler la pièces : noircir la terre blanche, les craquelures, et engendrer des effets sur les couleurs, ce qui s'appelle l'oxydation. Après cet instant, je provoque un 2ème choc thermique avec l'eau : les pièces chantent la vie. Une fois lavées pour révéler leur vrai couleur, les créations sont entières.

Le travail du cuir

  • La découpe : emporte-pièce pour les formes les plus simples, ou bien de paire de ciseaux bien aiguisés.
  • La frappe : les matoirs ou les roulettes permettent de décorer le contour du cuir.
  • La teinture : différents bleus, marrons, verts, violets, qui mettent en évidence les motifs frappés sur le cuir. Sublimée par une légère patine.
  • La couture : une roulette pour marquer les points réguliers, une alêne pour trouer, deux aiguilles du fils poissé et le sertissage se consolide.